n° 104 – L’idée de monument et ses représentations à l’âge classique. Textes, voix, scènes

Auteur : Jean-Philippe GROSPERRIN (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-0742-3
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 220 p.
Année : 2021
Réf. : LC 104

25,00

Catégorie :

Longtemps, le monument (le mot et la chose) n’a pas été seulement affaire d’architecture, de vastes proportions ou de patrimoine – mais de mémoire, toujours. De la Renaissance à la Révolution, la richesse sémantique de monumentum en latin a fondé dans la littérature, dans la pensée et dans les arts l’omniprésence du monument comme témoignage, tombeau, trace mémorielle (de quelque ordre qu’elle soit) entre passé et futur, présence de ce qui n’est plus, à la fois figure (image, objet) et parole (inscription, voix d’au-delà), asile des affects, ciment d’une communauté.

Les études réunies dans ce volume considèrent sous différents angles les représentations du monument à l’âge classique. Dans une culture héritière de l’Antiquité, le monument est à la fois sacralisé (dans la poésie) et dévalué (par la philosophie). Au croisement du religieux, du social et de l’esthétique, la notion de monument organise en profondeur rites et discours funèbres. Mais les textes eux-mêmes, se faisant temple ou mémorial, brouillent la distinction théorique entre document et monument. Les monuments enfin triomphent mis en scène et en voix (théâtre, opéra, musique sacrée).

Auteur

Jean-Philippe GROSPERRIN est maître de conférences en littérature française des XVIIe et XVIIIe siècles à l’université de Toulouse – Jean Jaurès. Il a publié de nombreux articles, qui portent entre autres sur Fénelon, sur l’éloquence sacrée, sur la tragédie et l’opéra à partir de la fin du xviie siècle. Il a exhumé une tragédie jésuite inédite, Idoménée (1700), de François Paulin (Toulouse, SLC, 2008).

Extraits

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