n° 36 – Négocier l’accueil

Migrants, réfugiés et sociétés d’accueil

Auteur : Marianne AMAR, Susanne LACHENICHT, Isabelle LACOUE-LABARTHE, Mathilde MONGE, Annelise RODRIGO (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-0728-7
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 200 p.
Année : 2020
Réf. : DIA 36

22,00

Catégorie :

Qui accueillons-nous dans nos sociétés ? À qui refusons-nous l’asile et le logement ? Ces dernières années, cette polémique a fait rage dans les médias et la sphère publique à l’occasion de la « crise des migrants » – en France, en Allemagne et dans de nombreux autres pays européens. Une lumière crue est jetée quotidiennement sur une réalité régulièrement oubliée : les individus ou les groupes dans le besoin ne trouvent pas ipso facto asile dans un territoire, même gouverné selon des principes dits « humanistes ». L’asile doit être négocié. L’asile est demandé, sollicité et argumenté. Les acteurs impliqués développent des stratégies spécifiques, ils négocient, ils concluent parfois des accords et ils doivent bien souvent plaider ou se battre pour obtenir une aide internationale. Ces logiques sont anciennes. Elles sont aussi labiles : il y a quelques décennies encore, c’étaient les réfugiés démunis que l’on répugnait à accueillir, au contraire de migrants porteurs d’un capital financier et social. Les contributions de ce dossier interrogent ainsi l’accueil de l’époque antique à l’actualité la plus brûlante.

Revue soutenue par l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.

Auteur

Marianne AMAR est historienne, responsable du département de la recherche au Musée national de l’histoire de l’immigration. Chercheuse associée à l’Institut des sciences sociales du politique (UMR 7220), elle est fellow de l’IC Migrations.

Susanne LACHENICHT est professeur en titre à l’université de Bayreuth (Allemagne). De 2002 à 2004, elle fut présidente de la European Early American Studies Association.

Isabelle LACOUE-LABARTHE est historienne à l’IEP de Toulouse, rattachée au LaSSP (EA 4175). Spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, elle est codirectrice de la revue Diasporas.

Mathilde MONGE est historienne (Univ. Toulouse 2 / UMR CNRS 5136) et fellow de l’IC Migrations. Elle est l’auteur, avec Natalia Muchnik, de L’Europe des diasporas (XVIe-XVIIIe siècles) (PUF, 2019).

Annelise RODRIGO a écrit sa thèse de doctorat sur le refuge canadien pendant la Seconde Guerre mondiale (dir. Patrick Cabanel, EPHE, et Magda Fahrni, UQÀM). Elle est membre de l’Association française d’études canadiennes et participe au comité de rédaction de la revue Diasporas.

Extraits

Sommaire
Introduction (extrait)