Littératures classiques n° 117 – Vocalités d’oc (théâtre, chanson, poésie)

Auteur : Jean-François COUROUAU (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-1350-9
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 208 p.
À paraître
Prix : 25 €
Année : 2025
Réf. : LC 117

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On l’ignore souvent mais le XVIIe siècle est un grand siècle de création artistique dans la langue d’oc, alors couramment employée par l’ensemble de la population dans le sud du royaume. Ces œuvres, pour beaucoup oubliées de nos jours, témoignent d’un dynamisme paradoxal – alors que triomphe la littérature de langue française – et d’une étonnante originalité. Une des caractéristiques les plus frappantes réside dans l’usage qui est fait, quel que soit le genre pratiqué, de la vocalité. Les paroles, les voix plurielles de tout un monde se font entendre et, tout en connaissant et en respectant les conventions tacites qui régissent la vie artistique de leur temps, les créateurs de langue occitane jouent sur le décalage, le contrepoint, voire l’opposition plus ou moins directe. Le théâtre, joué dans la rue, comme à Béziers, ou en Provence temps de carnaval, est le lieu d’élection de ces discordances mais on perçoit également ce primat accordé à la vocalité aussi bien dans la poésie que dans la chanson, religieuse ou profane. Une présence de la voix occitane qui se fait entendre jusque dans le Nouveau Monde.

Auteur

Jean-François COUROUAU est professeur de littérature occitane moderne et contemporaine à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Il est l’auteur de Moun lengatge bèl. Les choix linguistiques minoritaires (1490-1660) (2008), Et non autrement. Marginalisation et résistance des langues de France (XVIe-XVIIe siècle) (2012), Le Rococo d’oc. Une anthologie poétique. 1690-1789 (2017) et a dirigé La langue partagée. Écrits paroles d’oc. 1700-1789 (2015).

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