Florence, années 1950. Quatre enfants – pas tout à fait enfants, pas encore adolescents – jouent au bas des escaliers de leur immeuble. Comme tous les jeunes de leur âge, ces gamins sont fascinés par des histoires extraordinaires, des affabulations puisées dans la tradition orale et destinées la plupart du temps à faire peur. Ils se cherchent, se provoquent sans merci, brouillent les cartes tant leurs récits semblent tisser ensemble la part imaginée avec la réalité du microcosme social où ils vivent. L’horreur de leur vie défie et dépasse parfois celle de leur imagination.