Texte inédit du Valentín de Céspedes S.J. (1595-1668), le Trece por docena (Treize à la douzaine) est une cinglante contre-attaque, pleine de verve et d’ironie mordante, à la Censure de l’éloquence publiée en 1648 par un autre jésuite, le José de Ormaza. Au-delà du débat sur la prédication et les différents courants de l’éloquence sacrée au XVIIe siècle, l’œuvre aborde tous les sujets qui sont au cœur de la problématique qui sous-tend la littérature et même l’art tout entier de l’Espagne classique : rhétorique et poétique, conceptisme, ingéniosité et débordements baroques.