L’activité des sociétés anciennes est étroitement dépendante de l’accès au bois, sous la forme de matériau ou de combustible. Au sein des sociétés qu’ils étudient, l’historien comme l’archéologue se trouvent souvent démunis pour reconstituer la diversité des paysages forestiers du passé et leurs dynamiques historiques, les pratiques sylvicoles, les stratégies d’approvisionnement et la circulation de la ressource en bois. L’objectif de ce dossier est de proposer une réflexion méthodologique, visant à une approche critique des données paléobotaniques (palynologie et anthracologie notamment) et des sources historiques (sources écrites, archéologiques et iconographiques). Autrement dit, il s’agit de s’interroger sur la nature des sources à notre disposition pour étudier le couvert forestier et son exploitation d’une part, et sur la manière d’interpréter ces sources d’autre part. Il s’agit également de mettre en évidence les limites et les biais de chaque méthode ainsi que l’apport de la confrontation des sources. La réflexion engagée ici s’inscrit dans la perspective plus large de l’interaction entre les sociétés et leur environnement.
Pallas
Pallas n° 125 – Bois et architecture dans la Protohistoire et l’Antiquité (2)
Auteur : Stéphane LAMOUILLE, Clémence PAGNOUX, Vanessa PY-SARAGAGLIA et Sylvie ROUGIER-BLANC (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-1293-9
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 236 p.
Année : 2024
Réf : PAL 125
25,00€
Auteur
Stéphane LAMOUILLE est chargé de recherche au CNRS, rattaché à l’Institut de recherche en architecture antique (UAR 3155).
Clémence PAGNOUX est maîtresse de conférences au Muséum national d’histoire naturelle à Paris.
Vanessa PY-SARAGAGLIA est chargée de recherche au CNRS et directrice de l’UMR 5602 GEODE (Géographie de l’environnement) à Toulouse.
Sylvie ROUGIER-BLANC est professeure d’histoire grecque à l’université Paris Est Créteil et chercheuse au CRHEC (Centre de recherche en histoire européenne comparée).