Comme beaucoup d’écrivains du XIXe siècle, Villiers a longtemps escompté du théâtre le succès et la reconnaissance littéraire : d’Elën (1865) à <>Axël (1890), en passant par Morgane (1866) refondu en Le Prétendant (1874), La Révolte (1870), Le Nouveau Monde (1875), et L’Évasion (1887), son œuvre dramatique est très diverse dans son inspiration, ses ambitions, ses sujets, son style. Ce volume ouvre des pistes pour renouveler la vision du théâtre de Villiers par des approches dramaturgiques qui la resituent dans le contexte de la scène de son temps, mais aussi de celle d’aujourd’hui.
Faisant pendant à l’œuvre dramatique, les fameux Contes cruels sont également hantés par l’univers du théâtre, son demi-monde, ses comédiens et son imaginaire. Au-delà des frontières des genres, le théâtre fut un moteur et un modèle pour l’écriture, posant la question de savoir si le meilleur de l’œuvre, y compris narrative, n’est pas dans sa théâtralité.
Le dossier est augmenté d’un inédit important, éclairant la postérité de cette œuvre dramatique au tournant du siècle : la réécriture d’Axël par Joséphin Péladan.