Cet ouvrage est consacré aux mutations des systèmes scolaires en Afrique entre les années 1940 et 1980 dans le contexte des décolonisations d’abord (Algérie et Côte d’Ivoire), puis celui des constructions nationales (Côte d’Ivoire, Dahomey-Bénin). Les auteurs s’attachent à rendre compte du vécu et des pratiques des acteurs en regard des politiques élaborées par les États et des contraintes de terrain (guerre d’indépendance, révolution post-indépendance, tensions économiques et sociales).
Les contributions témoignent du dynamisme d’une recherche en renouvellement qui s’ancre dans un champ historiographique déjà bien balisé. De même que l’école coloniale échappe au contrôle de son concepteur, l’école devenue rouage des constructions nationales peut prendre des chemins inattendus.
L’ouvrage tente de dépasser la dialectique domination/résistance pour mettre au jour les négociations à l’œuvre dans la confrontation coloniale. Il analyse aussi, dans le prolongement des indépendances, les ambiguïtés des politiques et des pratiques scolaires nationales, les continuités et les ruptures avec les ex-métropoles.
Question d’histoire contemporaine de l’Agrégation 2023-2024 : « Les sociétés africaines et le monde : une histoire connectée (1900-1980) »
Question d’histoire au CAPES externe d’histoire-géographie 2024-2025 : « L’Empire colonial français en Afrique : métropole et colonies, sociétés coloniales, de la conférence de Berlin (1884-1885) aux Accords d’Evian de 1962 »